Les artistes surréalistes Isabel Meyrelles (sculpteur) et Santiago Ribeiro (peintre), exposent à nouveau à Paris, dans une galerie d’art unique et de caractère, au sein du quartier Montparnasse, en compagnie de 53 artistes plastiques internationaux (Surréalistes, Visionnaires et Fantastiques), sous le thème : « Rêves et Divinités, Art et Imagination ». L’exposition, organisée par la peintre Liba WS, a lieu jusqu’au 26 mars 2016 à l’Atelier Gustave, au 36 Rue de la Boissonade, Paris 14 (elle partira ensuite pour l’Allemagne).
Le Surréalisme est un mouvement qui se développe pendant plus de quarante ans, depuis les avant-gardes historiques du début du siècle, jusqu’à l’émergence de nouveaux courants dans les années 60, avec l’adhésion d’artistes venus de toute l’Europe et des Etats-Unis pour s’installer à Paris alors capitale mondiale des Arts.
L’art visionnaire est un art essentiellement pictural ou graphique qui prétend transcender le monde physique et décrire une vision agrandie de la conscience, incluant les thèmes spirituels, mystiques ou basés sur ces expériences.
La peinture fantastique n’a pas d’origine précise, elle ne se démode jamais. Nous retrouvons des tableaux datant du Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui. Elle représente l’imaginaire, l’irréel et les thèmes sont souvent: la mort, la folie, le rêve.
MARIA FERNANDA PINTO
(article paru dans le Lusojornal le 16 mars 2016)
C’est la troisième fois que Santiago Ribeiro expose ses peintures aux côté d’Isabel Meyrelles, une sculptrice née en 1929, à Matosinhos, qui a fréquenté le « Groupe Surréaliste de Lisbonne », de António Pedro et Alexandre O’Neill, ainsi que le groupe dissident « Les Surréalistes », dirigé par Mário Cesariny.
Isabel Meyrelles habite à Paris depuis 1950, où elle a créé la plus grande partie de son oeuvre artistique. Elle va souvent au Portugal, où elle expose régulièrement à Lisbonne et à la Fondation Cupertino de Miranda.
Santiago Ribeiro est un des peintres surréalistes portugais, les plus actifs, transposant le genre vers le XXIème siècle. Selon l’écrivant et poète António Arnaut, la peinture de Santiago Ribeiro nous donne le réel et le fictif, l’irréel et sa pénombre, le mouvement et son hyperbole, tel que le goût du semeur qui caresse son champ cultivé. Si son trait est surréaliste comme ses tableaux nous montrent, dans un juste équilibre de couleurs, il y a une autre réalité, comme si les figures qui nous interpellent fussent nos propres ombres, levées du fond de notre mémoire.
Commentaires
commentaires