Azul, c’est le « blues » portugais, la couleur de l’indescriptible Saudade tant attachée à la culture lusophone. Ce « mal dont on jouit, ce bien dont on souffre » selon José Saramago symbolise, par l’oxymore, le contraste troublant de l’âme et de la société portugaise.
C’est avec la même figure de style, que Jean-Philippe Dugault nous présente sa vision du pays qu’il a épousé et sur lequel il porte un regard curieux et intrigué. Entre obscurité et lumière, entre opacité et transparence, entre flou et netteté, il exprime les impressions de ses balades entre Porto et Lisbonne.
Cette exposition est réalisée en impression sur des carreaux de faïence, autre singularité du patrimoine local. Elle propose ainsi une réflexion sur la construction d’une société diverse et contrastée et sur le rapport du nombre à l’unité, de l’individu à la collectivité.