Gardant la frontière principale entre Lisbonne, la capitale du Portugal, et Madrid, la capitale de l’Espagne, la ville de garnison d’ELVAS joua un rôle très important lors des luttes menées pour la restauration de l’indépendance du Portugal, au milieu du XVIIe s., et elle servit également de base au général Wellington, pendant les guerres napoléoniennes, au début du XIXe s.
Le site, qui a été fortifié de manière extensive, représente le plus grand système défensif de remparts à douves sèches du monde. Faire le tour des remparts (5 km) d’Elvas permet de mesurer la puissance du système défensif de la ville. Ses fortifications sont l’exemple le plus accompli de l’architecture militaire portugaise au 17e s. Elles ont été édifiées selon les techniques de Vauban. Avec leurs portes fortifiées, leurs fossés, leurs courtines, leurs bastions, elles forment un ensemble défensif remarquable que complètent, au Sud, le fort de Santa Luzia (17 e s.) et, au Nord, celui de Graça (18 e s.). C’est pourquoi ce complexe militaire étonnant a été classé en 2012 patrimoine mondial par l’Unesco.
Le survoler, est la meilleure façon de voir le dessin surprenant formé par ses structures sur le sol.
L’utilisation d’un drone permet de prendre des photos étonnantes comme celles qui sont partagées sur le site www.dronestagr.am
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LIVRE / IMMIGRATION PORTUGAISE
« J'ai le mal du pays. J'ai beau entendre parler notre langue autour de moi. J'ai beau lire les journaux portugais. J'ai beau manger comme au Portugal. Je ne suis pas au Portugal. Mon village me manque. L'absence de ma famille se fait sentir de plus en plus. Rien ne permet de remplir ce vide. Ni les pensées, ni les photos, ni les souvenirs. Pas même l'espoir de les revoir un jour. Ah la saudade de l'immigré ! A peine parti, on regrette déjà d'être parti. Mon pays semble déjà si lointain. Ma famille me manque déjà terriblement. Le temps passe. Inexorablement. Le vide s'installe en nous. Un vide que rien n'arrive à combler. Pas même le sourire sur une photo de ceux que j'aime. Pas même une chanson qui sonne comme à la maison. Pas même mes voisins d'infortune avec qui je parle dans ma langue maternelle comme si j'étais au pays. Mais je ne suis pas au pays. Je n'entends jamais vos rires. Je n'éponge jamais vos pleurs. Je ne suis rien sans vous. Je vous aime plus que tout et je ne peux pas vous le dire en face. Venez vite me rejoindre. »
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