GISELA JOÃO est née à Barcelos, dans le nord du Portugal. Elle aime à raconter que sa vocation fadiste lui est venue en entendant à la radio « Que Deus me perdõe », chanté par Amália. Elle est partie à Porto pour étudier le design et la mode et elle s’est mise à chanter dans une casa de Fados da Ribeira. Le chant s’est imposé et elle s’est retrouvée tout naturellement à Lisbonne.
Sa voix grave et puissante, sa façon de délivrer les paroles montrent qu’elle a quelque chose de plus. Camané l’a proclame d’ailleurs le grand pari du moment.
En 2013, GISELA JOÃO enregistre son premier album en solo.
Dans ce disque, il y a « Meu amigo está longe »,un fado puisé dans le répertoire d’Amália, qui a été composé par Alain Oulman sur un poème d’Ary dos Santos.
En écoutant ce fado, on comprend mieux pourquoi GISELA JOÃO a remporté le globe d’or du meilleur interprète 2013 (GLOBOS DE OURO).
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LIVRE / IMMIGRATION PORTUGAISE
Mon père est mort ici en France. Ce rêve qu'il avait comme tous les immigrés portugais de retourner au pays pour y finir ses jours, ne s'est pas réalisé pour lui. C'est pourquoi j'ai voulu lui rendre hommage à travers ce livre en racontant un peu de son histoire, sa vie à Freixo de Numão, un petit village du nord du Portugal, avant de partir pour la France, son émigration clandestine, la vie dans le bidonville portugais du Franc-Moisin à Saint-Denis, l'arrivée de sa femme et de ses enfants. En m'appuyant sur des éléments autobiographiques et historiques, j'ai voulu écrire notre épopée familiale et, à travers elle, raconter l'histoire de l’immigration portugaise en général, notre histoire.
« J'ai le mal du pays. J'ai beau entendre parler notre langue autour de moi. J'ai beau lire les journaux portugais. J'ai beau manger comme au Portugal. Je ne suis pas au Portugal. Mon village me manque. L'absence de ma famille se fait sentir de plus en plus. Rien ne permet de remplir ce vide. Ni les pensées, ni les photos, ni les souvenirs. Pas même l'espoir de les revoir un jour. Ah la saudade de l'immigré ! A peine parti, on regrette déjà d'être parti. Mon pays semble déjà si lointain. Ma famille me manque déjà terriblement. Le temps passe. Inexorablement. Le vide s'installe en nous. Un vide que rien n'arrive à combler. Pas même le sourire sur une photo de ceux que j'aime. Pas même une chanson qui sonne comme à la maison. Pas même mes voisins d'infortune avec qui je parle dans ma langue maternelle comme si j'étais au pays. Mais je ne suis pas au pays. Je n'entends jamais vos rires. Je n'éponge jamais vos pleurs. Je ne suis rien sans vous. Je vous aime plus que tout et je ne peux pas vous le dire en face. Venez vite me rejoindre. »
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Documentaire / Histoire / Immigration
HISTOIRE DE L’IMMIGRATION EN FRANCE : 1945 – 1974
11 avr, 2014
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