Avec la Révolution des œillets et la conquête de la liberté, l’espace public devient un immense lieu de communication. Les murs des villes et des villages se couvrent de graffitis, de peintures murales et d’affiches. Une formidable iconographie se développe au cours des années qui suivirent le 25 avril 1974 et témoigne des luttes politiques intenses qui se jouèrent alors. La peinture murale et le graffiti avaient l’avantage de l’immédiateté du message à transmettre. Si la «chanson est une arme», la peinture murale le devint également. Les mouvements sociaux et politiques l’utilisèrent abondamment, pour tenter de convaincre les Portugais.
Après le 25 Avril, le photographe Manuel Madeira, qui était exilé en France, repartit au Portugal comme beaucoup d’autres. A travers une quarantaine d’images choisies parmi les centaines de photos qu’il a prises à l’époque, on redécouvre 40 ans après l’effervescence politique et l’ébullition créative que vivait alors le pays. (Mémoire Vive)
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