« Ce qui est incroyable dans cette migration, c’est que malgré les bidonvilles des portugais, les terribles voyages au Portugal avec ce couloir de la mort du pays basque jusqu’aux actuelles autoroutes qui se terminent à peine aujourd’hui, le sentiment d’être immigré dans son propre pays,
c’est que personne parmi eux n’a de rancœur pour le Portugal, que les portugais de France, du Luxembourg, de Suisse sont restés souvent plus portugais que ceux qui sont restés. Il y a dans la latinité portugaise cette croyance que la bonne vie se fait ailleurs, partir n’est jamais exclu…
La seconde chose que je ne comprends pas est pourquoi le Portugal, qui est devenu une démocratie dans une Europe de libre circulation, ne fait rien pour provoquer un retour massif de cette diaspora éduquée, capable, entreprenante. Ce qu’a fait l’Irlande, par exemple. Cela me semble indigne. »
(jp)