Situé à quelques kilomètres au nord de Lisbonne, o Cabo da Roca (le cap de Roca) est le point le plus occidental du continent européen. Dans ses Lusiades, « Os Lusíadas », un poème épique publié en 1572 destiné à raconter la naissance et le destin de la nation et de l’Empire portugais, Luis de Camões décrivait le cap de Roca comme l’endroit où la terre s’arrête et où la mer commence, « Onde a terra se acaba e o mar começa ».
C’est une évidence géographique, le Portugal est ouvert sur la mer, sur l’océan Atlantique. Il était sans doute, au XVème siècle, le pays du vieux continent le mieux placé pour ouvrir l’occident sur l’inconnu, sur la découverte, sur les trésors et les richesses humaines et naturelles situées de l’autre côté.
Petit rectangle coincé à gauche de la péninsule ibérique, il n’avait d’autre choix que de s’étendre à travers les mers et de réaliser le dessein caché de quelques visionnaires.
- Next story Un tour du Portugal touristique
- Previous story Un Cristiano Ronaldo impérial
LIVRE / IMMIGRATION PORTUGAISE
Mon père est mort ici en France. Ce rêve qu'il avait comme tous les immigrés portugais de retourner au pays pour y finir ses jours, ne s'est pas réalisé pour lui. C'est pourquoi j'ai voulu lui rendre hommage à travers ce livre en racontant un peu de son histoire, sa vie à Freixo de Numão, un petit village du nord du Portugal, avant de partir pour la France, son émigration clandestine, la vie dans le bidonville portugais du Franc-Moisin à Saint-Denis, l'arrivée de sa femme et de ses enfants. En m'appuyant sur des éléments autobiographiques et historiques, j'ai voulu écrire notre épopée familiale et, à travers elle, raconter l'histoire de l’immigration portugaise en général, notre histoire.
« J'ai le mal du pays. J'ai beau entendre parler notre langue autour de moi. J'ai beau lire les journaux portugais. J'ai beau manger comme au Portugal. Je ne suis pas au Portugal. Mon village me manque. L'absence de ma famille se fait sentir de plus en plus. Rien ne permet de remplir ce vide. Ni les pensées, ni les photos, ni les souvenirs. Pas même l'espoir de les revoir un jour. Ah la saudade de l'immigré ! A peine parti, on regrette déjà d'être parti. Mon pays semble déjà si lointain. Ma famille me manque déjà terriblement. Le temps passe. Inexorablement. Le vide s'installe en nous. Un vide que rien n'arrive à combler. Pas même le sourire sur une photo de ceux que j'aime. Pas même une chanson qui sonne comme à la maison. Pas même mes voisins d'infortune avec qui je parle dans ma langue maternelle comme si j'étais au pays. Mais je ne suis pas au pays. Je n'entends jamais vos rires. Je n'éponge jamais vos pleurs. Je ne suis rien sans vous. Je vous aime plus que tout et je ne peux pas vous le dire en face. Venez vite me rejoindre. »
Voyage au Portugal
Agenda culturel
Musique
Sites recommandés
- Aldeia de Gralhas
- Je Pleure Sans Raison
- LusoJornal
Articles
-
Documentaire / Histoire / Immigration
HISTOIRE DE L’IMMIGRATION EN FRANCE : 1945 – 1974
11 avr, 2014
- Adriano Correia de Oliveira Afonso Henriques Agenda Amália Rodrigues Ana Moura António Zambujo BD Camões Cesaria Evora Cinéma portugais Cristiano Ronaldo Deolinda documentaire Dulce Pontes DVD Emigração Portuguesa Fado Fernando Pessoa foz côa Freixo de Numão Grandes découvertes Gérald Bloncourt Hip Hop Portugais Immigration jazz Lisbonne Lusodescendant Mafalda Arnauth Manoel De Oliveira Mariza Musique populaire portugaise Musique Traditionnelle Portugaise Pedro Abrunhosa Porto Rock Portugais Rock português Rui Veloso Révolution des Oeillets Saudade Selecção Templiers unesco Viriato Vitorino Zeca Afonso